jeudi 20 février 2014

Panthère de l'amour



C'est le félin le plus menacé d'extinction et dont le nom en séduira plus d'un : la panthère de l'Amour. Elle tient son nom du fleuve Amour, on la trouve donc sur un infime territoire le long de la frontière entre la Russie et la Chine.

"La femelle, lorsqu’elle avait découvert sa fuite, avait dû se mouvoir tellement vite et tellement silencieusement qu’elle avait réussi à courir parallèlement à lui sans qu’il s’en aperçoive, jusqu’à se retrouver à sa hauteur.
Il reçut le choc des pattes de devant et roula le long de la pente en tournoyant sur lui-même.
Nauséeux, il se releva en brandissant sa machette à deux mains, et attendit le combat final.
Au-dessus de lui, la femelle agitait frénétiquement la queue. Ses petites oreilles vibraient, captant tous les bruits de la forêt, mais elle n’attaquait pas.
Surpris, le vieux bougea doucement pour récupérer son fusil.
- Pourquoi tu n’attaques pas ? C’est quoi, ce jeu ?
Il arma les percuteurs et visa. À cette distance, il ne pouvait la rater.
Là-haut, la bête ne le quittait pas des yeux. Soudain, elle poussa un rugissement triste et fatigué, et se dressa sur ses pattes.
La réponse affaiblie du mâle se fit entendre, tout près, et le vieux n’eut pas de mal à le repérer.
Plus petit que la femelle, il était étendu à l’abri d’un tronc d’arbre mort. Sa peau collait aux os et un coup de feu lui avait presque arraché une cuisse. Il respirait à peine et l’on voyait que son agonie était très douloureuse.
- C’est ça que tu voulais ? Que je lui donne le coup de grâce ? cria le vieux, et la femelle disparut dans la végétation.
Il s’approcha du mâle blessé et lui caressa la tête. L’animal souleva lourdement une paupière. En examinant plus attentivement la blessure le vieux vit que les fourmis avaient commencé à le dévorer.
Il posa les deux canons du fusil sur le poitrail de l’animal.
- Excusez-moi, camarade. Cette ordure de gringo nous a tous gâché la vie. Et il tira.
Il ne voyait pas la femelle mais il devinait au-dessus de lui, cachée, secouée par des sanglots presque humains."
"Ombres glissant dans la lumière argentée de la lune des illusions,
Agitée, et toujours magique,
Laissant les doutes assaillir l'esprit de l'observateur...
Était-ce le mouvement de l'ombre à l'intérieur de l'ombre,
Ou seulement l'illusion,
Comme est la respiration avec le vent d'été?
Soeur d'Artemis, et gardienne du pont
Ente le connu et l'inconnu,
Tu rodes la nuit, témoignant de la noirceur
Qui existe avant le levé de la lumière matinale.
Les yeux flambants percent le voile de l'obscurité de royaumes oubliés
Pour apporter la Conscience à l'inconscient.
Suivre ta silhouette et ta forme silencieuse qui glisse
Comme un spectre mystérieux au travers de la nuit,
Et faire face aux peurs les plus profondes qui peuplent les jungles
de l'esprit humain.
Lorsque nous apprenons à bouger comme tu bouges,
au travers des vignes emmêlées,
nous arrivons à comprendre que même dans les voyages les plus sombres,
les rayons lumineux de la foi et du savoir
Nous amènerons les lumières pour nous guider en sécurité
de l'autre coté.
C’est que quelque chose de profondément enfoui est sur le point de remonter. Pour votre plus grand bénéfice car cela vous permettra de détruire certaines illusion que vous entretenez à l’égard de certaines relatio